C'est encore plus dur, plus fatiguant que ce que j'imaginais...
Voilà ce que je me disais au début. Prof, ça fait partie de ces métiers que l'on sait difficile mais en sous-estimant quand même les choses. Comme cuisinier ou boulanger. Faut essayer pour comprendre.
La première année, j'étais remplaçante. Je savais que ça me demanderait beaucoup de travail, mais j'étais en dessous de tout quand même! Pour mon premier remplacement, il me fallait 1h30 /2h pour préparer 1 heure de classe... Bon j'ai progressé après! Quand même!
J'ai aussi découvert "l'institution"! La joie de ce métier c'est d'être "dirigé" par quelqu'un qui n'a jamais été dans ce milieu, ministre ou président. Bon ok ya l'ien et l'ia avant mais on les voit pas souvent dans les média eux...
Bon et il faut aussi parler des enfants... Il sont un des aspects du métier.;)
J'aime pas spécialement les enfants. (rhoooo) Par contre j'adore leur apprendre des choses, les voir progresser.
J'ai eu peu de moment de joie l'année dernière. Souvent je me suis dit que ça ne vallait pas la peine de se donner autant de peine si je ne m'éclatais pas. Et c'est vrai; ce boulot est ingrat (regarder l'image des enseignants dans les média), difficile (beaucoup d'heure de boulot et des classes parfois ardues) et éprouvant (à prendre sur soi des journées entières)! Alors si on a pas de plaisir quand on est dans sa classe.... C'est sûr ça ne vaut pas la peine.
Il y une classe pourtant où je me suis vraiment éclaté. J'y suis restée plus longtemps (une période entière) et les élèves étaient sympas. J'étais plus sereine. Mais le plus souvent c'est dûr.
L'avenir me dira si je suis faîte pour ça...